Les pourparlers entre le pouvoir et l’opposition au Kenya ont débuté ce mercredi dans l’espoir de trouver une résolution à la crise politique qui secoue le pays depuis plusieurs mois. Ces négociations interviennent suite à une série de manifestations meurtrières qui ont entraîné la mort d’au moins 20 personnes. L’objectif de ces pourparlers est de parvenir à un consensus sans pour autant aboutir à un partage du pouvoir.
Les principales parties prenantes, à savoir le chef de l’État William Ruto et son rival Raila Odinga, ont affirmé que le partage du pouvoir n’était pas à l’ordre du jour. Cependant, il existe des désaccords quant à l’agenda des discussions. La coalition de Raila Odinga souhaite que le pouvoir d’achat et les nouvelles taxes instaurées par William Ruto soient au cœur des débats. Cependant, le président Ruto s’y oppose fermement.
Par ailleurs, Raila Odinga réclame également un audit de l’élection présidentielle de l’année dernière, qu’il conteste toujours. Pour la coalition au pouvoir, cette question a déjà été tranchée par la Cour suprême et ne devrait pas être remise en question.
Ainsi, une autre réunion est prévue la semaine prochaine après la formation d’un comité chargé d’harmoniser l’ordre du jour. Il reste à voir si les parties pourront trouver un terrain d’entente et parvenir à une résolution satisfaisante pour mettre fin à la crise politique qui ravage le pays.
En conclusion, les pourparlers entre le pouvoir et l’opposition au Kenya sont un pas important vers la résolution de la crise politique. Cependant, des divergences persistent quant à l’agenda des discussions. Il est crucial que les parties prenantes fassent preuve de bonne volonté et de compromis pour parvenir à un accord qui réponde aux préoccupations de tous et garantisse la stabilité et la paix dans le pays.