Perquisition chez Moïse Katumbi : l’opposant poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État

La perquisition de la résidence de l’opposant et candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023, Moïse Katumbi et de son bras droit, Salomon Kalonda Della qui a été menée dans la capitale de la République démocratique du Congo, a été un événement marquant de ces derniers jours.

Les partisans du parti politique [Ensemble pour la République] de Moïse Katumbi y ont logé lors de leur séjour en mai dernier à Kinshasa, en marge des actions communes du bloc de l’opposition qu’il compose avec plusieurs personnalités politiques.

Le conseiller de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda Della est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État et incitation des militaires à commettre des actes contraires. Il est soupçonné d’être en lien avec les autorités militaires rwandaises et les terroristes du M23 pour renverser le pouvoir de Kinshasa et y installer un ressortissant Katangais. La manifestation de l’opposition à Kinshasa le 20 mai dernier a également été évoquée pour justifier de la détention de l’homme.

Les perquisitions ont été menées en accord avec la loi et des mandats dûment signés par l’autorité judiciaire de la RDC. Leur but était de récolter les éléments à charge concernant l’accusation de l’atteinte à la sûreté de l’État.

Cet événement a été marquant pour l’actualité de la RDC et intervient dans un contexte de recherche des responsables d’actes contraires à la sûreté de l’État et de justice pour les citoyens congolais. Dans cette perspective, de nombreuses initiatives ont été lancées pour le maintien de la paix et la surveillance des différentes régions du Congo. Le soutien des Nations unies en faveur de la réforme institutionnelle est également présent et plusieurs réunions ont eu lieu pour concertation. La RDC est en pleine recherche de stabilité politique et sociale et ces événements en sont une preuve.