« Le Programme Local de Développement en RDC : évaluation inquiétante de l’IGF et perspectives d’amélioration »

L’évolution du Programme Local de Développement dans 145 territoires de la République démocratique du Congo suscite des préoccupations au sein de l’Inspection générale des finances. Cette initiative, lancée par le président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, vise à promouvoir le développement à partir des entités territoriales décentralisées.

Afin de suivre de près l’exécution de ce programme et d’évaluer les progrès réalisés sur le terrain, une délégation de l’IGF s’est rendue dans plusieurs territoires de la province du Kasaï-Oriental. Lors de cette mission, la délégation a pu constater l’avancement des travaux dans plus de 8 sites.

Malheureusement, le constat a été décevant dans certaines régions. Dans le territoire de Tshilenge, par exemple, les habitants en colère ont détruit l’ouvrage en briques cuites du bâtiment administratif, qui aurait dû être construit en blocs en ciment. Ce genre de problèmes représente un risque pour le Trésor public, car il est difficile d’évaluer la quantité de matériaux utilisés par les entrepreneurs.

Malgré ces difficultés, la délégation de l’IGF reste optimiste quant à la fin des travaux et à l’impact qu’ils auront sur le développement de la région. Les inspecteurs disposent d’instruments leur permettant de vérifier la qualité des ouvrages en construction, ce qui est essentiel pour assurer un développement durable.

L’inspecteur Victor Batubenga souligne l’importance de ce programme pour améliorer les conditions de vie des habitants des territoires concernés. Il évoque la nécessité de fournir de bonnes écoles, des centres de santé et des conditions de travail décentes aux administrateurs locaux. Cette vision est soutenue par le président Tshisekedi, qui souhaite offrir des conditions de vie optimales à tous les Congolais.

Malgré les obstacles rencontrés, les travaux dans certains territoires, tels que Katanda et Manda, ont continué à avancer. L’administration locale se réjouit de l’initiative du président Tshisekedi, qui vise à offrir de bonnes conditions d’études et des soins de santé de qualité aux enfants.

Cette journée d’évaluation a permis à la délégation de l’IGF de faire des propositions pour améliorer les conditions d’études des élèves dès la prochaine rentrée scolaire. En traversant la rivière Lubilanji à la fin de la journée, la délégation a regagné la ville de Mbuji-Mayi, avec l’espoir de voir les travaux du Programme Local de Développement se poursuivre et contribuer au développement de la région.