Dans un entretien récent, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a abordé les relations entre la France et la Centrafrique. Alors que ces relations se sont fortement dégradées ces dernières années, notamment en raison du rapprochement de Bangui avec la Russie, Touadéra a exprimé sa volonté de maintenir une coopération avec la France.
Faustin-Archange Touadéra a souligné que son pays n’était pas contre la France et qu’il cherchait à améliorer et consolider la coopération entre les deux pays dans l’intérêt des populations. Malgré le partenariat sécuritaire développé avec la Russie, Touadéra estime qu’il n’y a aucune raison pour que cette relation ne puisse pas se poursuivre.
Le président centrafricain a également abordé la question de sa candidature à la réélection lors du scrutin de 2025, suite au référendum sur un projet de nouvelle Constitution lui permettant de briguer un troisième mandat. Touadéra a déclaré qu’il ne trouvait pas cette question dérangeante, mais qu’il considérait qu’il était encore trop tôt pour en parler, étant donné qu’il se trouve à mi-mandat et qu’il y a encore de nombreux défis à relever.
En réponse aux accusations de coup d’État constitutionnel formulées par l’opposition, qui n’a pas participé au référendum, le président a défendu le référendum comme étant le meilleur moyen d’expression de la démocratie.
Cette déclaration de Faustin-Archange Touadéra marque une volonté de renouer des liens avec la France tout en continuant à diversifier les partenariats internationaux de la Centrafrique. La poursuite de la coopération entre les deux pays sera donc un enjeu clé dans les années à venir.
La situation politique en Centrafrique et les relations internationales du pays restent des aspects cruciaux à suivre de près, afin de comprendre les évolutions et les dynamiques qui façonnent cette région de l’Afrique.