La Monusco a décidé de soutenir le pré-cantonnement et le cantonnement des rebelles du mouvement M23 en RDC. L’objectif est de renforcer la sécurité dans la région de l’Est du pays. Dans le cadre de cette stratégie, le gouvernement congolais a choisi Rumangabo comme site de pré-cantonnement. Cette ville servira de transit pour les guérilleros en route vers le site de cantonnement à Kindu, dans la province de Maniema.
Le Secrétaire général adjoint de l’ONU, chargé du maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a déclaré que la Monusco est engagé à soutenir cette opération avec « nos efforts politiques et aussi avec notre soutien en matière logistique ». Il a également souligner la solidarité de la Monusco avec les différentes initiatives régionales pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC.
Cependant, la situation sécuritaire dans la région de l’Est de la RDC laisse à désirer. Les rebelles M23 et d’autres groupes armés y opèrent toujours malgré les efforts régionaux et internationaux. Le gouvernement congolais a donc averti que ces groupes sont en train de renforcer leurs positions en vue d’une offensive sur la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
En outre, la région est en proie à des atrocités commises par la milice CODECO. Des dialogues de paix ont été lancés pour mettre fin à cette spirale de violences, mais les récentes attaques montrent qu’il reste encore beaucoup à faire.
Face à toutes ces difficultés, la RDC a engagé un processus de mutualisation pour établir un fichier général de la population. L’objectif est de mieux gérer les effectifs et la masse salariale dans le pays. De plus, l’Inspection Générale des Finances en RDC poursuit sa lutte contre la corruption et le détournement des fonds publics malgré l’acquittement récent d’un ancien ministre de la santé. Enfin, une nouvelle plateforme politique – l’Alternative pour un Congo Nouveau – a été créée pour offrir un avenir meilleur au peuple congolais.
En somme, la situation en RDC reste complexe mais les différentes initiatives engagées jusqu’à présent laissent entrevoir une lueur d’espoir pour l’Afrique Centrale.