L’article récemment publié sur le blog de FATSHImetrie aborde le sujet de l’actualité en République Démocratique du Congo. Dans ce mémorandum déposé auprès de la présidence de la République, un collectif de médecins en attente de prestation de serment adresse une lettre ouverte au Chef de l’Etat Félix Tshisekedi pour dénoncer le comportement des autorités du Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) en RDC.
Le collectif de médecins accuse le CNOM d’imposer un test d’évaluation préalable à l’inscription au Tableau de l’Ordre des Médecins, pour lequel ils doivent payer la somme de 95 dollars américains. Selon les médecins, ce test est discriminatoire, car tous les médecins impétrants ont suivi les mêmes enseignements, ont suivi le même programme national et détiennent tous un diplôme homologué par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
Les médecins soulignent également que le Conseil d’État a rendu une ordonnance en leur faveur, affirmant que la compétence de dire le droit en matière administrative revient à cette instance. Cependant, ils dénoncent la violation de cette décision par le CNOM, qui a utilisé une voie de recours dépourvue de fondement pour combattre l’ordonnance rendue par le Conseil d’État.
Le collectif de médecins interpelle le Chef de l’Etat afin qu’il intervienne pour rappeler au CNOM le respect strict des textes légaux, et ainsi redorer l’image de l’Etat de droit en République Démocratique du Congo.
Cet article met en lumière les tensions entre le collectif de médecins et les autorités du CNOM, mettant en évidence les enjeux liés à l’inscription au Tableau de l’Ordre des Médecins en RDC. Il souligne également l’importance de l’implication du Chef de l’Etat dans la préservation de l’Etat de droit et le respect des décisions administratives.
Il est crucial que les autorités prennent en considération les préoccupations des médecins en attente de prestation de serment et veillent à ce que les procédures d’inscription au CNOM soient équitables et conformes aux textes légaux en vigueur. Cela permettra de garantir la confiance des médecins et de promouvoir un système de santé solide en République Démocratique du Congo.