La ville provinciale de Kinshasa est une fois de plus confrontée à un mouvement de grève des chauffeurs de taxi et taxi-bus. Leurs revendications s’ajoutent à une longue liste de difficultés pour les habitants de la ville, qui pâtissent de l’état déplorable des transports en commun. Tandis que la jeune république démocratique du Congo se prépare à des élections importantes, ces problématiques sont appelées à se poser avec d’autant plus d’acuité.
Placide Luboya Mwanza, avocat et défenseur des citoyens kinoises, appelle à une réforme globale du secteur des transports pour assurer la sécurité des habitants. La police, soupçonnée d’extorsion de fonds auprès des chauffeurs de taxi, doit elle aussi être régulée pour une pacification de la région.
Les élus de Kinshasa, selon Luboya, ont un rôle crucial dans cette réforme, et notamment dans la régulation de la police et dans l’amélioration du réseau de transport public. Les initiatives locales et le partenariat public-privé peuvent être une solution à long terme pour une amélioration durable des transports, pour le bien-être des populations kinoises.
Malgré la situation difficile, il est possible que la situation s’améliore dans les mois à venir grâce à des nouvelles initiatives telles que le projet Chrisnovic, une entreprise d’huile de palme qui offre un nouvel espoir économique pour la RDC. Cependant, seule une initiative globale et concrète du gouvernement permettra d’envisager une amélioration visible de la vie quotidienne des habitants de Kinshasa.