Les IXèmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa ont récemment été marqués par l’absence de la secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo. En effet, le gouvernement congolais n’a pas officiellement invité la responsable de l’OIF, ainsi que d’autres États membres de l’organisation. Cette décision se base sur la crise sécuritaire qui sévit entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Cette absence remarquée soulève des questions quant à la participation des athlètes et artistes rwandais à cette compétition. Le gouvernement rwandais a décidé de ne pas faire déplacer ses représentants pour les jeux, faisant ainsi écho à la position du gouvernement congolais.
Malgré ces tensions politiques, les IXèmes Jeux de la Francophonie ont pu se tenir à Kinshasa après plusieurs reports dus à la pandémie et aux infrastructures. Les efforts nécessaires ont finalement été fournis pour que les installations sportives soient prêtes, ainsi que le village des jeux à l’Université de Kinshasa.
Le président de la République s’est rendu sur les chantiers et s’est dit satisfait de l’avancement des travaux. Ce rendez-vous international est une occasion unique de promouvoir la francophonie à travers le sport, la culture et les arts.
Malgré les absences, les jeux ont pu se dérouler dans une atmosphère de compétition et de convivialité, mettant en avant les talents des participants francophones. Espérons que ce genre d’événement contribue à renforcer les liens entre les pays de la francophonie et contribue à la résolution des différends politiques.
Cette édition des Jeux de la Francophonie témoigne des défis auxquels fait face cette organisation internationale, mais aussi de sa capacité à rassembler malgré les divergences politiques. La francophonie reste un espace d’échanges, de partage et de valorisation des diversités culturelles.