La lutte pour la pacification de l’Est de la RDC sous les feux des projecteurs : la visite de Jean-Pierre Lacroix et les défis à relever

La RDC poursuit sa lutte pour pacifier l’Est du pays, région qui est depuis longtemps secouée par les conflits armés. C’est dans cette optique que s’est rendu à Kinshasa le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, pour rencontrer les autorités congolaises et discuter de la situation dans cette partie du pays. Il était notamment question de la protection des civils, de la mise en œuvre du programme de désarmement et de la restauration de l’autorité de l’État dans les provinces touchées par l’insécurité.

Le week-end dernier, Jean-Pierre Lacroix avait visité la province de l’Ituri, où il a rencontré les autorités provinciales et visité le site de personnes déplacées à Drodro, où les soldats de la paix assurent la protection physique d’environ 100 000 personnes.

Pendant que le haut fonctionnaire de l’ONU était en RDC, des chauffeurs de taxi et de bus ont observé une grève pour protester contre la hausse du prix de l’essence. Cette situation, qui a quelque peu perturbé les transports en commun de la capitale, met en lumière les problèmes dont souffre le secteur des transports dans le pays.

En outre, alors que la RDC se prépare pour les élections présidentielles de décembre 2023, l’opposition dénonce un acharnement politique et demande la sécurité des libertés démocratiques dans le pays.

Malgré ces défis, des projets sont envisagés pour booster l’économie du pays, comme le projet Chrisnovic, qui vise un nouvel essor économique pour la RDC grâce à la production d’huile de palme. Cependant, ce projet soulève des inquiétudes quant à son impact sur l’environnement et les populations locales.

Dans cette période marquée par des enjeux politiques et économiques pour une transition apaisée en RDC, la situation de la société civile est également à surveiller. En effet, les accusations de l’opposition contre Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, ont mis en péril l’image publique de ce dernier.

Finalement, un mois après les inondations meurtrières, la province du Sud-Kivu lutte toujours pour sa survie, preuve que les efforts en matière de développement durable doivent être continuels pour impulser une transition réussie et responsable dans le pays.