Inondations dévastatrices à Kalehe : les populations sinistrées en attente de relocalisation et d’aide d’urgence.

Un mois après les inondations dévastatrices dans la région de Kalehe, Sud-Kivu, la population affectée est en attente de relocalisation dans des logements appropriés. Les recherches de personnes portées disparues ont été suspendues en raison de contraintes logistiques, même si les corps trouvés sont enterrés avec le soutien des équipes de la Croix-Rouge présentes sur les lieux. Le gouvernement n’a pas encore fourni de logements adéquats pour ceux qui ont tout perdu, tandis que les sites touchés ont été considérés comme impropres à l’habitation, avec la replantation d’arbres prévue pour les zones touchées.

Cependant, les besoins restent nombreux, notamment la réouverture de la route nationale numéro 2 reliant Bukavu à Goma, qui est toujours impraticable sur certains tronçons. Si les travaux de réfection de la route sont en cours, ils avancent très lentement, avec une seule machine disponible pour les travaux. Les organisations humanitaires sont actives sur le terrain pour fournir une aide psychologique et médicale, ainsi que de l’eau potable et des vivres aux sinistrés.

Cette catastrophe s’est soldée par un bilan lourd pour les populations locale : 583 personnes sont mortes et 5 255 sont portées disparues. La région de Kalehe lutte pour sa survie face à une situation humanitaire critique.

Il est donc urgent que des actions concrètes soient entreprises pour aider les populations sinistrées, et que des mesures soient prises pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir. Les autorités doivent s’engager à investir dans la construction de logements résistants aux inondations, la création d’infrastructures capables de canaliser les eaux de pluies, ainsi que de mettre en place des systèmes d’alerte précoce.

Enfin, il serait intéressant que cet événement tragique contribue à susciter une plus grande prise de conscience nationale sur la nécessité d’une gestion responsable et durable des ressources naturelles en République Démocratique du Congo.