La République Démocratique du Congo est actuellement secouée par l’affaire Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi. Ce dernier est en détention dans les locaux des renseignements militaires sous des accusations très graves d’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale d’armes et munitions de guerre et atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Les renseignements militaires l’accusent également d’avoir établi des contacts avec le major Ngezi Fred, assistant de Sulutani Makenga, chef de la branche armée du mouvement terroriste M23-RDF.
Face à ces accusations, Francis Kalombo, porte-parole adjoint de Moïse Katumbi, se défend en affirmant qu’il n’y a pas de preuves de la culpabilité de Salomon Kalonda. Selon lui, « on est franchement descendu trop bas. Nous voulons des preuves. Mais pourquoi il est gardé en secret jusqu’aujourd’hui alors qu’il est inculpé ? On devrait l’envoyer devant son juge naturel. Il n’a pas droit aux visites, ni de se faire assister par son avocat ».
Francis Kalombo estime également que les renseignements militaires mentent en prétendant que Salomon Kalonda aurait avoir des liens avec le M23. « Salomon n’a rien à voir avec le M23, il n’a jamais été avec le M23 » affirme-t-il.
En parallèle, la RDC se prépare aux élections de décembre 2023 dans un climat tendu. L’opposition dénonce un acharnement politique et appelle à une réforme globale avant les élections.
Dans un autre domaine, la société Bralima s’engage à appliquer strictement la loi sur la sous-traitance en RDC dans le cadre d’un partenariat avec l’Autorité de Régulation des Services Publics (ARSP). Ce partenariat pourra aider à renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur de la sous-traitance en RDC.
Enfin, le projet Chrisnovic fait parler de lui. Ce projet vise à relancer l’économie de la RDC grâce à l’huile de palme. Si le projet réussit, il pourrait permettre une augmentation significative des exportations et ainsi contribuer à la relance de l’économie congolaise.
En somme, la situation en RDC est complexe et de nombreux défis doivent être relevés pour garantir un développement durable et responsable du pays. Les élections de décembre 2023 approchant, le pays traverse une période tumultueuse où l’opposition et certains citoyens dénoncent les dérives politiques. Les partenariats entre les entreprises et les autorités peuvent quant à eux permettre des avancées significatives dans différents secteurs. Reste à espérer que le pays pourra atteindre la stabilité politique et économique si nécessaire pour son développement à long terme.