La Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe est au centre de l’actualité judiciaire aujourd’hui. En effet, la cour ne s’est pas prononcée sur le renvoi de juridiction sollicité par Fortunat Biselele, inculpé pour trahison, atteinte à la sûreté extérieure de l’État et propagation de faux bruits. L’ancien conseiller privé du Chef de l’Etat a saisi la cour d’appel pour « suspicion légitime des juges du Tribunal de grande instance (TGI) de la Gombe » et souhaite que le dossier soit transféré au TGI de Kinshasa-Kalamu.
Cependant, la cour d’appel s’est déclarée non saisie suite à un problème de greffe « n’avait visiblement pas bien apprêté le dossier ». Selon une source judiciaire, on attend la fixation d’une nouvelle date d’audience. Un avocat de la défense aurait confirmé la nouvelle.
Pendant ce temps, l’inculpé, Fortunat Biselele, reste dans l’incertitude quant à l’issue de son procès. Sa demande de transfert du dossier au TGI de Kinshasa-Kalamu reste en suspens et ne pourra être satisfaite que si la cour d’appel se déclare saisie.
Cette actualité démontre clairement les dysfonctionnements dans le système judiciaire congolais, rappelant par ailleurs que la justice est censée être l’un des pierres angulaires de la société. L’attente dans ce genre de situation est souvent longue et frustrante pour les parties impliquées, et peut faire passer la justice pour un système lent et inefficace.
Il est donc important pour le système judiciaire de mettre en place une réforme pour éviter de tels dysfonctionnements, et pour garantir aux citoyens un accès plus rapide et plus juste à la justice.