La situation politique en République Démocratique du Congo ne fait que se compliquer davantage. Un service de renseignement des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), nommé le Détection militaire des activités anti-patrie (DEMIAP), a révélé que Salomon Kalonda Della, conseiller spécial et politique de l’opposant Moïse Katumbi, est détenu pour plusieurs accusations graves.
Le lieutenant-colonel Kangoli Ngoli Patrick, conseiller juridique de l’état-major des renseignements militaires a affirmé que Salomon Kalonda est accusé d’incitation des militaires à commettre des actes contraire au devoir et à la discipline, atteinte à la sûreté de l’Etat et détention illégale d’armes. Selon les rapports, Salomon Kalonda Della a été en contact avec les officiers du mouvement terroriste M23/RDF et des Rwandais dans l’objectif de renverser le pouvoir de Tshisekedi et d’installer un ressortissant katangais.
Cependant, les partisans de Salomon Kalonda Della sont en désaccord et s’interrogent sur les réelles accusations à l’encontre de leur leader. Ils sont convaincus que la justice congolaise est partie prenante dans le procès Rojbokan, pour prouver leur loyauté auprès du pouvoir en place.
Ce climat politique tendu en RDC inquiète les observateurs, forcés de constater que le pays peine à s’offrir une stabilité, voire une cohésion politique. La répression de l’opposition, les arrestations arbitraires des leaders d’opposition, et ces accusations sur fond de complot décrédibilisent le processus démocratique. Le président Félix Tshisekedi doit rapidement entreprendre des actions pour ramener l’ordre et la stabilité politique dans le pays.