Les IXèmes jeux de la Francophonie se tiendront à Kinshasa, mais l’événement sera marqué par une absence de taille. En effet, la secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, ne sera pas présente lors de cette compétition prévue du 28 juillet au 6 août. Cette absence s’explique par le fait que le gouvernement congolais n’a pas officiellement invité la secrétaire générale de l’OIF, ainsi que d’autres États membres de l’organisation.
Cette décision a été motivée par la crise sécuritaire qui sévit entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda. Les relations entre les deux pays sont tendues, ce qui a conduit le gouvernement congolais à ne pas inviter les représentants rwandais aux jeux de la Francophonie. En conséquence, le gouvernement rwandais a également décidé de ne pas envoyer ses athlètes et artistes musiciens à l’événement.
Malgré ces tensions politiques, les organisateurs des jeux ont travaillé dur pour que l’événement se déroule dans les meilleures conditions. Les infrastructures nécessaires ont été finalement prêtes, et le village des jeux a été installé à l’Université de Kinshasa. Le président de la République a d’ailleurs visité les chantiers et s’est dit satisfait de l’avancement des travaux.
Cependant, l’absence de la secrétaire générale de l’OIF soulève des questions sur la portée de l’événement. Les jeux de la Francophonie sont un moment important de rassemblement pour les pays membres de la Francophonie, où des compétitions sportives et culturelles sont organisées. L’absence de représentants rwandais est un signe de la difficulté des relations entre les deux pays, mais également un manque de dialogue et de coopération au sein de l’organisation francophone.
Les jeux de la Francophonie sont une opportunité de mettre en valeur la diversité culturelle et sportive des pays membres. L’absence de certains représentants peut affecter l’ambiance et la dynamique de l’événement. Espérons que malgré ces tensions, les jeux de la Francophonie à Kinshasa puissent tout de même être une occasion de célébration et d’échange entre les pays participants.