En Afrique, le fléau des flux financiers illicites est devenu une préoccupation majeure pour les dirigeants du continent. La RDC, exposée au phénomène, a décidé de prendre les mesures nécessaires pour éviter de devenir l’épicentre de ce fléau. Lors de la 100e réunion du conseil des ministres, Félix Tshisekedi a appelé le gouvernement à mettre tout en œuvre pour lutter contre ce fléau.
Le gouvernement congolais a ainsi décidé d’accélérer la mise en place du comité interministériel en charge de la lutte contre les flux financiers illicites. Le ministre des Finances, en partenariat avec l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), a été chargé d’accélérer le processus pour éviter que la RDC ne devienne l’épicentre de ce fléau qui a des conséquences néfastes sur les recettes publiques.
Le phénomène des flux financiers illicites coûte cher au continent africain, qui perdait en 2015 jusqu’à 50 milliards USD par an. Actuellement, les pertes causées par ce fléau sont évaluées à environ 90 milliards USD. Pour éviter que ce fléau ne continue à impacter négativement l’économie congolaise et africaine, il est donc nécessaire que des mesures soient prises pour lutter contre ce phénomène afin de protéger les recettes publiques et la stabilité économique du pays.