Insécurité routière en RDC : un obstacle au développement économique

Titre : La persistance de l’insécurité routière en RDC : un frein au développement économique

Introduction :

En République démocratique du Congo (RDC), les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu subissent depuis plusieurs années une insécurité persistante qui affecte non seulement la population, mais aussi l’économie du pays. En particulier, le secteur du transport routier est fortement touché, avec plus d’une centaine de véhicules incendiés par des hommes armés au cours des sept derniers mois. Cette situation alarmante entrave le commerce et met en péril la sécurité des opérateurs économiques qui voient leurs biens détruits.

Une insécurité routière persistante :

Les opérateurs économiques de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) du groupement Beni-Lubero dénoncent la persistance de l’insécurité routière dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Les tronçons Kanyabayonga-Rutsuru et Mambasa-Komanda-Luna sont particulièrement dangereux et entravent le trafic, ce qui a un impact négatif sur l’économie régionale. Les attaques rebelles contre les véhicules de transport sont devenues monnaie courante, mettant en péril la sécurité des conducteurs et des marchandises transportées.

Appel aux autorités provinciales :

Face à cette situation préoccupante, les opérateurs économiques sollicitent l’intervention des gouverneurs des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Ils demandent notamment des mesures de sécurisation renforcées et la réhabilitation des axes routiers endommagés. Ces mesures sont essentielles pour garantir la libre circulation des biens et favoriser le développement économique de la région. Les opérateurs économiques formulent également d’autres recommandations visant à améliorer la sécurité et à promouvoir le commerce dans la région.

Les auteurs des incendies de véhicules :

Les attaques contre les véhicules de transport sont souvent attribuées aux groupes rebelles actifs dans la région. Les ADF (Forces démocratiques alliées) sont fréquemment accusés d’être les auteurs de ces incendies, tandis que la présence du mouvement du 23 mars (M-23) au Nord-Kivu contribue également à l’insécurité routière. Malgré la mise en place de convois sécurisés, les cas d’incendies de véhicules de commerçants continuent de se produire, causant d’importants dégâts matériels et perturbant l’économie locale.

Conclusion :

La persistance de l’insécurité routière dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu est un frein important au développement économique de la région. Les opérateurs économiques sont confrontés à des attaques récurrentes contre leurs véhicules, ce qui entrave le commerce et met en danger la sécurité des personnes. Il est impératif que les autorités provinciales prennent des mesures concrètes pour renforcer la sécurité et réhabiliter les axes routiers endommagés. Seule une action collective permettra de surmonter ces défis et de promouvoir un environnement propice au développement économique et social de la RDC.