Après les manifestations de l’opposition en République démocratique du Congo, les services de renseignements militaires ont arrêté le conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Idi Kalonda Della, pour possession illégale d’une arme à feu. Le 5 juin dernier, les services ont révélé que l’accusé voulait renverser le pouvoir en place et installer un ressortissant katangais à la tête du pays. Selon eux, Salomon Idi Kalonda Della était en contact avec des membres du mouvement terroriste M23/RDF ainsi qu’avec des officiers de l’armée rwandaise. L’arrestation a été qualifiée de « politique » par plusieurs voix au sein de l’opposition.
Cette nouvelle vient s’ajouter à une série de défis économiques, sociaux et politiques auxquels la RDC doit faire face. Le pays compte plus de 500 partis politiques, mais peu d’entre eux ont développé des idéologies et programmes concrets. Cette situation augmente l’incertitude à l’approche des élections prévues le 20 décembre 2023.
La crise sécuritaire au Nord-Kivu met également en danger la stabilité du pays. La rébellion du M23 renforce ses troupes et menace la ville de Goma. Le Cardinal Luis Antonio Tagle est venu en visite à Goma pour y apporter un message de paix dans une région instable. Cependant, les discussions autour de la sécurité et des déplacements massifs de population sont loin d’être résolues.
Face à ces défis, Martin Fayulu, leader de l’opposition, exige un fichier électoral fiable et transparent pour les élections législatives et provinciales en RDC. Il est crucial pour le pays de renforcer sa stabilité politique afin de pouvoir résoudre les autres défis auxquels le pays doit faire face, notamment économiques et sociaux.
Malgré toutes ces difficultés, la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2024 est un événement attendu avec impatience. Les supporters ont hâte de voir l’équipe congolaise affronter les autres nations africaines pour remporter le trophée.