La situation sécuritaire est de plus en plus préoccupante dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’est de la République Démocratique du Congo. Depuis plus de deux ans, l’état de siège a été instauré dans cette région, mais cette mesure continue d’être critiquée par la population et l’Église catholique. Mgr Willy Ngumbi, évoquant la préoccupation de l’Église vis-à-vis de l’état de siège, a déclaré lors d’une conférence de presse que l’Église catholique interpelle les autorités à propos de l’évaluation de la levée de l’état de siège. Selon lui, rien n’a changé sur le plan sécuritaire et la situation est une « déception ».
Ces derniers temps, les attaques se multiplient, à l’instar de celle qui a eu lieu à Museya, où neufs civils ont été tués, plusieurs kidnappés et un autre blessé. Les provinces de Rutshuru et Goma ont également connu des combats entre les groupes d’autodéfense et le M23, tandis que l’armée congolaise alertait sur le renforcement des terroristes du M23 par des militaires rwandais.
Cette situation a poussé les autorités à examiner les moyens à mettre en œuvre pour améliorer la sécurité dans la région. Malgré cela, l’insécurité continue de gagner du terrain et la paix tant espérée par les populations n’est toujours pas au rendez-vous.
Il est essentiel que les autorités renouvellent leurs efforts pour mettre fin à l’insécurité dans cette région. Les populations continuent de vivre dans la peur, ce qui n’est pas acceptable. Le gouvernement doit faire preuve de fermeté et mettre en place une stratégie efficace pour garantir la paix et la sécurité dans l’est de la RDC.
Pendant ce temps, les habitants des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri continuent d’espérer, malgré leur déception, que cette situation prendra fin rapidement. Les attentes sont grandes et il est nécessaire que les autorités mettent tout en oeuvre pour répondre aux besoins de ces populations.