« La transparence dans le secteur minier en question : craintes et demande de clarification suite à l’accord entre le Congo et Primera Gold et Primera Metals »

Le gouvernement congolais a récemment publié un contrat de partenariat avec les sociétés minières Primera Gold et Primera Metals. Cette annonce a été saluée par le Congo N’Est Pas à Vendre (CNPAV), une coalition de la société civile, qui demande que la liste des bénéficiaires réels de ces sociétés soit rendue publique. En effet, le CNPAV s’inquiète des avantages commerciaux et fiscaux accordés à Primera Gold et Primera Metals, notamment un monopole d’exportation de 25 ans, des allègements fiscaux très généreux et une absence de transparence sur la propriété réelle de ces sociétés.

La société Primera Gold est au centre de l’attention depuis que le gouvernement lui a accordé l’exclusivité de l’exportation de tous les minerais d’or, du coltan et d’étain d’exploitation artisanale produits dans les provinces de l’Est du Congo. Bien que cette mesure soit censée mettre un terme à la fraude minière qui a caractérisé l’exploitation artisanale de ces minerais, le CNPAV craint que Primera Gold ne tire profit de ces avantages au détriment de l’Etat congolais.

Le contrat de partenariat publié par le gouvernement accorde à Primera Gold et Primera Metals un monopole d’exportation de 25 ans, ainsi que des allègements fiscaux très généreux. Le CNPAV demande la publication de la liste des bénéficiaires réels de ces sociétés, ainsi que la suppression de ce monopole et la clarification sur ces allègements fiscaux énormes.

Bien que ces mesures soient censées lutter contre la fraude minière et générer des revenus substantiels pour l’Etat congolais et les provinces concernées, leur mise en œuvre soulève de nombreuses questions et préoccupations. Le CNPAV appelle donc le gouvernement congolais à poursuivre son engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance dans le secteur minier congolais.