« La course électorale en RDC sous tension : l’opposition exige une CENI consensuelle »

La course électorale en République Démocratique du Congo est déjà sous haute tension, six mois avant la convocation des élections générales prévues en décembre 2023. Le Front Commun pour le Congo (FCC), le clan politique de Joseph Kabila, par ses députés nationaux de l’opposition, a une nouvelle fois, mis en avant l’importance de la commission électorale nationale indépendante (CENI) consensuelle. La participation aux élections est ainsi conditionnée par la création d’une CENI représentative de toutes les composantes politiques.

Le FCC dénonce la cour constitutionnelle qui, selon lui, n’est pas indépendante, avec des membres dont la désignation ne respecte pas les lois en vigueur. L’opposition rejette également la loi électorale considérée comme étant non transparente et égalitaire pour tous les compétiteurs.

Les reproches à cette élection est que l’enrôlement des électeurs, qui débouche sur une loi pour la répartition des sièges à l’Assemblée nationale, a été frauduleux, et ce, malgré l’audit externe prévu. Le FCC dénonce également l’illégalité de l’enrôlement des mineurs et certains doubles emplois, ainsi que la qualité médiocre des cartes d’électeurs, qui risquent de rendre le scrutin peu fiable.

Dans l’ensemble, la réécriture de l’article a pour but de donner plus de clarté et de lisibilité au lecteur, tout en restant dans l’actualité de la situation en République Démocratique du Congo.