L’importance du Trésor public de la République Démocratique du Congo (RDC) pour l’économie du pays ne peut être sous-estimée. Récemment, il a été annoncé que le Trésor public affichait un solde excédentaire de 378,2 milliards de Francs congolais (CDF), soit 187,1 millions de dollars au taux budgétaire moyen de 2021, en cumul annuel. Cela témoigne d’une bonne gestion des finances publiques et d’une augmentation des recettes.
Selon l’Inspection générale des finances (IGF), les recettes publiques ont atteint 12 691,6 milliards de Francs congolais (CDF), soit environ 6,2 milliards de dollars américains. Cela démontre une capacité à mobiliser les ressources nécessaires pour soutenir les dépenses publiques et financer les programmes de développement.
Cependant, il est important de noter que les dépenses du gouvernement ont été élevées, s’élevant à 12 343,8 milliards de Francs congolais (CDF), soit plus de 6,1 milliards de dollars américains. Cette situation soulève des questions sur la nécessité de contrôler les dépenses et d’améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources publiques.
D’autre part, la Banque Centrale du Congo (BCC) rapporte que le Trésor public affichait un solde déficitaire de 1 262,1 milliards de Francs congolais (CDF) au 21 juillet 2023, contre un déficit programmé de 238,7 milliards de Francs congolais (CDF). Cette disparité entre les données de l’IGF et de la BCC soulève des questions sur la fiabilité des informations financières publiques.
En termes de recettes et de dépenses annuelles cumulées, les chiffres sont également différents. Les recettes publiques ont atteint 10 035,6 milliards de Francs congolais (CDF) tandis que les dépenses publiques se sont élevées à 11 297,7 milliards de Francs congolais (CDF). Cela met en évidence un déséquilibre entre les rentrées et les dépenses, nécessitant une meilleure planification et une gestion plus rigoureuse des finances.
En conclusion, bien que le Trésor public de la RDC affiche un solde excédentaire en cumul annuel, il est important de continuer à surveiller et à améliorer la gestion des finances publiques. Les divergences entre les données de l’IGF et de la BCC soulignent la nécessité de plus de transparence et de fiabilité dans le rapport financier du pays. Il est essentiel d’adopter des mesures visant à rationaliser les dépenses publiques et à garantir une utilisation efficace des ressources pour soutenir le développement économique et social de la RDC.