Opération d’évacuation des ressortissants français à Niamey après un coup d’État – témoignages des Français restés sur place
Le récent coup d’État au Niger a incité les autorités françaises à lancer une opération d’évacuation de leurs ressortissants. Cependant, certains Français ont choisi de rester à Niamey malgré la situation tendue. Dans cet article, nous recueillons les témoignages de ceux qui ont décidé de ne pas quitter la capitale nigérienne.
Moumouni Mahamadou, un Français résidant à Niamey et propriétaire d’un établissement, affirme ne pas être inquiet. Il déclare : « Depuis le coup d’État, il ne s’est jamais rien passé de spécial. Concernant mon commerce, nous sommes restés ouverts et nous n’avons rien eu de particulier. » Pour lui, la situation ne justifie pas une évacuation immédiate.
Stéphane Jullien, quant à lui, est un entrepreneur français installé depuis 18 ans au Niger. Malgré les troubles politiques, il ne pense pas qu’il y ait de vrais problèmes. Il explique : « Je suis au travail, je fais les salaires parce qu’il faut payer les gens. Nous ne rencontrons pas de difficultés majeures, excepté quelques incidents isolés qui restent rares. »
Ces témoignages soulignent que tous les Français n’ont pas choisi de quitter le pays en raison de la situation politique. Certains estiment que les évacuations sont une mesure de précaution, et non une nécessité absolue.
Cependant, il convient de noter que les autorités françaises ont mis en place cette opération d’évacuation en réponse aux violences survenues devant l’ambassade de France à Niamey. De plus, la fête de l’indépendance du Niger, prévue pour le 3 août, suscite des craintes supplémentaires de possibles débordements.
Malgré ces préoccupations, il est intéressant de constater que certains Français ont choisi de rester à Niamey, mettant en avant leur confiance dans la situation actuelle. Cette diversité de réactions souligne la complexité de la prise de décision dans de telles circonstances.
En conclusion, l’évacuation des ressortissants français au Niger fait débat, certains choisissant de rester malgré la situation politique tendue. Les témoignages recueillis mettent en lumière des opinions divergentes quant à la nécessité de quitter le pays. Chacun évalue les risques et décide en fonction de sa perception de la situation.