La scène a eu lieu dans les locaux de la société IREC à Gombe, où un juge a été malmené par deux APJ (Agents de Police Judiciaire) accompagnés de dix autres agents du parquet. Ils ont décidé de briser la porte du bureau du Directeur Général pour le faire sortir de force, sous prétexte qu’il cachait le DG, qui avait en réalité été victime d’un malaise. Le juge en question, présent pour une affaire de consultation juridique, a tenté de les raisonner mais en vain. Les deux APJ se sont attaqués à lui, allant même jusqu’à le menotter et l’étrangler avec sa cravate.
Ce genre de comportement est inacceptable et montre une déviation totale de la mission qui leur est confiée. Le juge en question, qui est un ancien substitut du Procureur de la République, a toujours fait preuve de compétence et de charisme dans l’exercice de ses fonctions. Les exécutants de mandat de justice ne devraient pas se croire tout-puissants sur le terrain et se permettre d’aller au-delà de leur mission.
Il est important de condamner ce genre de pratique de déviation comportementale. Tout agent de parquet ne devrait en aucun cas toucher un Magistrat, encore moins l’humilier comme cela a été le cas pour le Juge NDONDA. Nous souhaitons que justice soit faite pour le Juge et que ce genre d’incident ne se reproduise plus jamais.
Il est crucial que les éléments de la police judiciaire et les agents du parquet soient formés pour mieux comprendre les procédures à suivre lorsqu’ils sont confrontés à des situations similaires. De même, les autorités compétentes doivent prendre des mesures pour renforcer la discipline et les valeurs professionnelles parmi les forces de sécurité, afin de prévenir ce genre d’abus à l’avenir.