Sommet extraordinaire de l’EAC sur la situation sécuritaire dans l’est de la RDC : les dirigeants saluent les progrès réalisés et condamnent les violations du cessez-le-feu.

L’EAC (Communauté d’Afrique de l’Est) a convoqué un sommet extraordinaire pour discuter de la situation dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) et des progrès accomplis dans la restauration de la paix. Les chefs d’État et de gouvernement ont salué le président Félix Tshisekedi pour son engagement dans la consolidation des gains obtenus par la Force régionale est-africaine et ont prolongé l’accord sur le statut des forces pour six mois pour continuer à consolider ces acquis.

Au cours des pourparlers, les dirigeants ont également condamné les violations du cessez-le-feu dans l’est de la RDC et ont exhorté la Force régionale de l’EAC à prendre des mesures pour empêcher leur répétition. Les chefs d’État ont également demandé aux forces régionales de défendre et de maintenir les zones libérées par le M23 et d’autres groupes armés.

Le sommet a également demandé à la RDC et au Soudan du Sud d’engager des discussions bilatérales pour résoudre la question des forces négatives à leur frontière commune. Cependant, le ministre de l’Intégration régionale a refusé que le Rwanda fasse partie de l’équipe de vérification du futur site du pré-cantonnement des éléments du M23 à Rumangabo, dans le territoire de Rutshuru, au nord de Goma.

Ces mesures sont nécessaires pour résoudre les problèmes de la RDC dans l’est du pays. Néanmoins, ils doivent être complétés par un processus politique plus large pour réduire les tensions ethniques et régionales et s’attaquer aux causes sous-jacentes du conflit. Dans l’ensemble, l’évolution de la situation en RDC est un sujet chaud en Afrique, dont il faut suivre de près.