La République démocratique du Congo (RDC) traverse une période difficile sur le plan économique et social. Selon le Front Commun pour le Congo (FCC), l’opposition politique, cette dégradation est marquée par une chute des prix des produits de première nécessité, une perte de pouvoir d’achat et une détérioration sans précédent de la monnaie nationale. En outre, le FCC dénonce la gestion chaotique du pays, caractérisée par une montée du tribalisme, la corruption, le détournement de fonds publics et une violation flagrante des droits fondamentaux.
Ces préoccupations ne sont pas seulement celles de l’opposition politique. La répression policière de la manifestation du 20 mai dernier, organisée par un bloc de l’opposition, a provoqué une indignation généralisée du gouvernement, des partis politiques, des mouvements citoyens et de la communauté internationale. Le FCC en appelle maintenant à l’impartialité de la communauté internationale, pour que les commanditaires et les auteurs de ces violations soient sanctionnés.
Cette situation économique difficile en RDC a également été déplorée par les acteurs internationaux. Les prix des produits de première nécessité ont augmenté de manière exponentielle ces derniers temps, entrainant une chute effrénée du pouvoir d’achat. Car en effet, le taux de l’inflation reste galopant avec une projection de 10% en 2023 contre 6,6% en 2020.
Pourtant, des efforts sont faits pour améliorer la situation socio-économique de la RDC. Le gouvernement a ainsi annoncé une série de mesures pour relancer l’économie, notamment une réforme de la fiscalité et une amélioration de la gestion des finances publiques. En outre, des projets de réhabilitation du chemin de fer Kinshasa-Matadi, qui devrait facilité l’import-export des biens et services à travers la route du taxi et pénétrer les pays voisins à partir du port maritime de matadi, les constructions des ponts entre les villes, à l’est comme à l’ouest du pays montrent certaines avancées prometteuses.
Malgré cela, la situation socio- économique de la RDC reste précaire et nécessite une action commune de la classe politique, de la société civile, des partenaires nationaux et internationaux pour remédier à cette situation.