L’article traitera de l’actualité brûlante concernant l’évasion d’une guérisseuse traditionnelle avec l’aide de militaires, suscitant une vive polémique et un tollé dans la communauté juridique burkinabè. Cette affaire de grande envergure met en lumière des accusations de coups, blessures volontaires et actes de torture qui auraient été commis par la guérisseuse et plusieurs complices, et qui ont été diffusés sur les réseaux sociaux.
Amsetou Nikiema, la guérisseuse en question, avait été arrêtée en compagnie d’une dizaine d’autres personnes et devait être conduite en détention. Cependant, dans une opération spectaculaire, des militaires ont encerclé le palais de justice pour exiger sa libération. Malgré l’opposition des gardes de sécurité pénitentiaire, la guérisseuse a réussi à s’échapper du fourgon pour être remise aux militaires se présentant comme membres de l’Agence nationale du renseignement, agissant soi-disant sur ordre du ministre de la Justice.
Cette évasion suscite l’indignation au sein du monde de la justice burkinabè. Les avocats, les greffiers et les défenseurs des droits de l’homme condamnent fermement cet événement et les magistrats vont jusqu’à suspendre leurs activités dans toutes les juridictions pour demander le retour de la guérisseuse en détention. Le procureur du Faso, quant à lui, demande l’ouverture d’une enquête pour évasion, complicité d’évasion et discrédit sur un acte juridictionnel.
Cette affaire met en évidence le climat tendu et les tensions croissantes entre les forces militaires et la justice au Burkina Faso. Les spécialistes soulignent également les inquiétudes quant à l’ingérence des militaires dans le système judiciaire, ce qui fragilise l’indépendance de la justice et suscite des interrogations sur l’état de droit dans le pays.
En conclusion, cette évasion spectaculaire d’une guérisseuse traditionnelle avec l’aide de militaires soulève de nombreuses questions sur les violences commises et la sécurité juridique au Burkina Faso. Cette affaire met en évidence la nécessité de garantir l’indépendance de la justice et de préserver l’intégrité du système judiciaire pour permettre une véritable justice pour tous les citoyens.