La RDC s’apprête à tenir des élections générales en décembre 2023, mais le climat politique est tendu à l’approche du scrutin. Dans une première manifestation organisée le 20 mai, une frange de l’opposition dénonce un processus électoral « chaotique » qui préparerait un nouveau hold-up électoral en faveur de l’actuel Président Tshisekedi. Cette manifestation a été réprimée par les forces de l’ordre, suscitant une vague de réactions tant au niveau national qu’international.
En outre, la réaction des autorités congolaises face à cette contestation est très questionnée, notamment la volonté de restreindre l’accès aux réseaux sociaux. Cette mesure n’est pas nouvelle en RDC, car sous l’ancien président Joseph Kabila, le gouvernement avait déjà eu recours à la coupure de l’internet à plus d’une reprise. Le gouvernement peut en effet ordonner aux fournisseurs de services Internet (FAI) de limiter l’accès à Internet, d’un blocage des plateformes des réseaux sociaux couramment utilisés à la coupure totale d’Internet.
Claude Ibalanky, nouvellement nommé ambassadeur itinérant du Président Félix Tshisekedi, s’est interrogé sur la possibilité de restreindre l’accès aux réseaux sociaux au nom de la sécurité nationale. Selon lui, les réseaux sociaux ont un impact réel sur la politique, la marche et la sécurité du pays. Cependant, il est important de veiller à ce que la régulation de l’environnement des réseaux sociaux ne porte pas atteinte aux libertés fondamentales des citoyens.
En somme, la situation politique actuelle en RDC est précaire, et les élections générales à venir s’annoncent incertaines. Le gouvernement doit veiller à ce que les mesures qu’il prend ne portent pas atteinte aux libertés fondamentales des citoyens.