« La Cédéao envisage une intervention militaire au Niger pour rétablir la stabilité dans le pays suite au coup d’État »

Les chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se sont réunis à Abuja pour discuter de la situation au Niger, pays qui a récemment connu un coup d’État. L’objectif de cette réunion était de mettre en place une possible intervention militaire pour rétablir la stabilité dans le pays.

Lors de cette réunion, les chefs d’état-major ont examiné différentes options pour une intervention militaire au Niger. Il a été souligné que l’option militaire serait le dernier recours, mais qu’il est important de se préparer à cette éventualité. Les experts ont également étudié les études déjà réalisées pour mettre en place une force antiterroriste de la Cédéao, afin de déterminer la meilleure stratégie sur le terrain.

En ce qui concerne les moyens humains et financiers, le Nigeria s’est porté volontaire pour fournir la plus grande partie des troupes en cas d’intervention. Pour le financement, il est prévu que la majeure partie soit assurée de manière interne, mais une coopération internationale en matière de renseignements pourrait également être envisagée.

Pendant ce temps, le général Abdourahamane Tiani, chef de la junte militaire qui a renversé le président Bazoum, a déclaré lors d’un discours télévisé qu’il refusait de céder à toute menace et qu’il rejetait en bloc les sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Ces déclarations ont suscité des réactions, notamment de Moscou qui a appelé au dialogue pour éviter une escalade de la situation.

Parallèlement, plusieurs pays, dont Paris et Rome, ont commencé à évacuer une partie de leurs ressortissants présents au Niger. La Banque mondiale a également annoncé la suspension des déboursements vers le pays, ce qui met en difficulté les programmes d’aide en cours.

En conclusion, la réunion des chefs d’état-major de la Cédéao à Abuja a permis d’étudier les différentes possibilités d’intervention militaire au Niger. La situation au Niger reste tendue, avec la junte militaire qui refuse de céder et les pays étrangers qui prennent des mesures d’évacuation et de suspension des aides. L’avenir du pays reste incertain et la résolution de la crise nécessitera une coopération internationale étroite et des actions concertées.