Le gouverneur de l’Ituri, Johnny Luboya N’kashama, a lancé un ultimatum aux groupes armés qui continuent de commettre des exactions contre la population civile. Cette déclaration est intervenue lors de la visite de quelques heures du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, dans cette région de l’est de la République démocratique du Congo.
Selon le gouverneur, il est temps que cessent les violences et l’impunité dont jouissent les bourreaux. Il a ainsi offert une opportunité aux différentes factions armées qui sévissent dans la région : accepter le dialogue, cesser la violence et adhérer au programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) ou être confronté à la justice nationale et internationale.
Il est essentiel de mettre fin à cette impunité et à la violation des droits humains. Le passage du procureur de la CPI en Ituri est un signal fort pour tous les bourreaux qui pensaient être libres en commettant des crimes contre la population civile.
Pour les groupes armés qui persistent dans leur refus de dialoguer, le lieutenant-général Johnny Luboya N’kashama a annoncé la reprise imminente des opérations militaires. Ces derniers étaient venus semer la terreur dans la région sans penser aux conséquences. Le gouverneur militaire de l’Ituri a ainsi montré sa détermination à mettre fin à cette situation de violence et d’insécurité qui paralyse la région.
En somme, il est temps de mettre fin à l’insécurité qui prévaut dans l’est de la République démocratique du Congo. Il est nécessaire de protéger et de garantir les droits de la population civile. Cette décision du gouverneur de l’Ituri est louable et elle doit être soutenue et appuyée par les autorités nationales pour mettre fin à l’impunité et à la violation des droits humains dans cette partie du pays.