L’événement tragique du génocide congolais survenu en août 1998 continue de marquer profondément l’histoire et la mémoire collective de la République démocratique du Congo. Pour commémorer cette sombre période, l’opposant Martin Fayulu a récemment dénoncé l’indifférence coupable de la communauté internationale face aux atrocités commises par le régime de Paul Kagame.
Selon Martin Fayulu, le génocide congolais constitue le plus grand drame humain qu’a connu l’Afrique noire, après les horreurs de la traite négrière et la tragédie de la colonisation. Plus de dix millions de Congolais ont été victimes de meurtres, viols, mutilations et tortures, dans des conditions atroces. Le leader de l’ECiDé qualifie ces actes de génocide intentionnel, soulignant les déclarations choquantes du président rwandais qui justifie la guerre d’extermination du peuple congolais en affirmant qu’une partie du Rwanda a été donnée au Congo.
Martin Fayulu insiste sur l’importance de ne jamais oublier ces terribles événements. Les Congolais, de toutes les régions du pays, se sont engagés à transmettre le souvenir de ce génocide de génération en génération. Ils s’engagent à témoigner, à enseigner cette histoire à leurs enfants et à sensibiliser le monde sur les atrocités commises par les militaires rwandais et leurs alliés du M23.
Malgré le fait que le génocide congolais n’ait pas encore été reconnu par la communauté internationale, les Congolais continuent de célébrer cette journée de commémoration initiée par les organisations de la société civile. Martin Fayulu rappelle que l’article 2 de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide définit le génocide non seulement comme des tueries et des meurtres de masse, mais aussi comme une volonté délibérée et planifiée de faire disparaître un groupe avec son histoire, sa culture et ses traditions.
Le 2 août 1998 marque le début de la rébellion contre l’ancien président Laurent-Désiré Kabila, soutenue par le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Cette deuxième guerre du Congo a engendré de nombreux massacres et violations des droits de l’homme, laissant des cicatrices profondes dans la société congolaise.
Il est essentiel de ne pas laisser les victimes de ce terrible génocide tomber dans l’oubli. La commémoration annuelle de cette journée est un acte de courage patriotique, visant à faire reconnaitre dans le monde entier le génocide du peuple congolais et à refuser que le temps efface la mémoire de ces victimes.
En conclusion, l’opposant Martin Fayulu rappelle avec émotion l’ampleur des atrocités commises lors du génocide congolais et appelle à une prise de conscience de la communauté internationale. Il est essentiel de se souvenir de ces événements tragiques, de les enseigner aux générations futures et de lutter pour que de tels actes de violence ne se reproduisent plus.