L’assassinat de Kakule Mbalikiriri Moïse Léonard, survenu dans la nuit du jeudi 1er juin dans son domicile à Butuhe, dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, continue de susciter des interrogations. Selon des sources locales, des hommes armés et cagoulés ont logé une balle dans la jambe et une autre dans la poitrine de la victime pour dissimuler leur traces. Le président de la société civile de Butuhe a exigé l’ouverture d’une enquête afin que les auteurs de ce crime soient identifiés et répondent de leur acte. Cependant, d’autres sources dans la zone évoquent un problème de conflit foncier.
Ce meurtre intervient dans un contexte marqué par des attaques terroristes et des conflits fonciers qui affectent la sécurité de la région. En effet, la province du Nord-Kivu est régulièrement le théâtre d’attaques de groupes armés, ce qui met en danger la vie des populations civiles et entrave le développement économique de la région.
La République Démocratique du Congo doit donc travailler à la stabilisation de ses régions troublées pour garantir la sécurité des habitants et de leurs biens. Cela passe par une action forte des autorités pour prévenir et réprimer les actes criminels, mais aussi par une politique de développement économique et social afin de réduire les tensions liées aux conflits fonciers.