La situation politique au Congo-Kinshasa est souvent marquée par des tensions et des oppositions politiques. En 2023, l’arrestation brutale de Salmon Idi Kalonda, bras droit de Moïse Katumbi, a suscité une vive émotion parmi les responsables politiques, les militants et les leaders d’opinion.
L’incident a eu lieu à l’aéroport international de Ndjili, alors que Salmon Idi Kalonda était sur le point de monter à bord d’un avion privé avec Moïse Katumbi, qui avait organisé une marche d’opposition quelques jours plus tôt. Soudain, un pickup est apparu, rempli d’hommes armés en uniforme militaire. Salmon Idi Kalonda a été violemment pris en charge et encagoulé avant d’être emmené en moins de trois minutes.
La vidéo de l’incident a été largement diffusée sur les réseaux sociaux, suscitant une vive indignation parmi les opposants et la population congolaise. L’arrestation a été dénoncée comme arbitraire et illégale, sans aucune base juridique. Les autorités ont été appelées à s’expliquer et à libérer Kalonda.
La tension politique qui régnait avant l’arrestation a ainsi atteint un pic. Les partis d’opposition ont dénoncé la situation d’insécurité et l’incapacité du gouvernement à assurer la sécurité dans le pays, tandis que les ambassades occidentales ont salué les efforts de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour l’organisation des élections locales.
La tragédie qui s’est produite à Beni a également mis en évidence la nécessité pour la RDC de travailler à la stabilisation de ses régions troublées, tandis que les forces armées congolaises ont intensifié leur lutte contre les groupes djihadistes.
Parallèlement, le gouvernement est impliqué dans un scandale pétrolier qui suscite l’indignation de la société civile et des militants anti-corruption. Les pratiques opaques et coûteuses du gouvernement dans ce domaine sont régulièrement dénoncées par la coalition « Congo n’est pas à vendre ».
En fin de compte, la situation en RDC reste complexe et difficile à appréhender, avec des enjeux politiques, sécuritaires et économiques souvent contradictoires. La vigueur de la société civile et de l’opposition montre cependant que les Congolais sont prêts à se mobiliser pour défendre leurs droits et leurs libertés.