L’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) est un moment clé pour les élèves congolais. Cette année, le ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, a donné le coup d’envoi de l’examen à Kisangani, alors que la vice-ministre de l’EPST, Aminata Namasia, se trouvait à Kinshasa pour superviser les conditions de passation dans les différents centres.
Accueillie avec enthousiasme à l’EP Bolingani de Kintambo, Aminata Namasia a encouragé les élèves finalistes à donner leur meilleur pour réussir cette étape décisive dans leur parcours scolaire. Dans une ambiance sobre et chaleureuse, elle a souligné l’importance de l’épreuve tout en saluant la discipline exemplaire des élèves congolais.
Puis, elle s’est rendue au CS Joyeux Lutins de Bandalungwa où elle a poursuivi sa visite et motivé les examinateurs à être à la hauteur des attentes des candidats.
C’est l’occasion de rappeler que l’ENAFEP concerne chaque année des milliers d’élèves congolais, filles et garçons. Cette année, le centre de Bolingani a reçu 1516 récipiendaires, alors que le centre du CS Joyeux Lutins en a enregistré 515. C’est preuve de la vitalité de l’éducation en RDC et de l’engagement des élèves à réussir dans leur cursus.
Au-delà de ce moment décisif pour les élèves finalistes, l’éducation en RDC connaît des évolutions significatives, notamment avec le développement des mouvements citoyens qui alertent sur la restriction de l’espace civique et le forcing électoral. Néanmoins, des acteurs se battent pour le développement de l’entrepreneuriat chez les jeunes, à l’image du Salon des jeunes entrepreneurs congolais, ou encore pour la libération des prisonniers politiques et la fin de la dictature dans le pays, comme l’ont récemment rappelé les députés et sénateurs d’Ensemble pour la République.
Enfin, la nomination de Julienne Lusenge au poste de coordinatrice adjointe du mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis Abeba en RDC illustre l’importance de la représentativité des femmes dans la consolidation de la paix.
En somme, l’éducation en RDC est un enjeu crucial, mais également un vecteur de développement pour le pays. Les défis sont nombreux, mais les initiatives positives existent et montrent la volonté de faire avancer les choses.