La situation sécuritaire en République Démocratique du Congo, du moins si l’on se fie aux critiques du Front Commun pour le Congo (FCC), semble précaire. La plateforme de l’opposition, dirigé par l’ancien président Joseph Kabila, a exprimé son mécontentement quant à la politique sécuritaire et l’intégrité territoriale préservée par le régime en place. Le FCC dénonce notamment l’abandon d’une partie du pays aux forces étrangères, faisant allusion aux contingents de la force régionale des pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est qui opèrent dans les zones jadis occupées par les terroristes du M23.
Le FCC critique également la situation de sécurité dans la partie Ouest du pays, marquée par le conflit interethnique opposant les communautés Teke-Yaka dans le territoire de Kwamouth, à Mai-ndombe. Les affrontements interethniques ont affecté d’autres provinces de l’espace Grand-Bandundu et ont atteint les périphéries de Kinshasa.
D’autres points sont également soulevés par le FCC, notamment l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire et la gestion chaotique du pays caractérisée par le tribalisme, le détournement ostentatoire de deniers publics, la corruption, la concussion, l’enrichissement illicite.
Si certains articles rapportent des avancées significatives en termes de sécurité dans l’Est de la RDC, la déclaration du Front Commun pour le Congo rappelle que la situation globale du pays demeure préoccupante et que le gouvernement en place doit en faire davantage pour garantir la sécurité des personnes et des biens.
Il est donc nécessaire que les autorités congolaises s’activent davantage pour soutenir la sécurité intérieure du pays tout en veillant à l’intégrité territoriale de leur nation. La diplomatie et la collaboration avec les forces internationales peuvent être utiles à cet effet. Cela est d’autant plus important en cette période difficile marquée par une crise sanitaire sans précédent et une économie fragile.