La réhabilitation de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) est un projet d’envergure qui devait transformer ce site touristique en un véritable centre d’attraction. Cependant, cette entreprise se heurte à des obstacles de taille depuis son lancement.
Une société turque, Milvet, chargée de la réalisation des travaux, semble imposer des conditions qui dépassent le cadre du projet initial. En effet, elle exige un espace de 6 hectares pour y installer son campement et envisage de racheter cet espace si les travaux prennent plus de temps que prévu. De plus, la durée fixée pour la réalisation des travaux apparaît très élastique et les fonctionnaires de la Fikin affirment que Milvet serait prête à payer 60.000 dollars américains par mois pour louer les 6 hectares.
Les travaux avaient pourtant débuté et le site vidé de ses occupants. Mais ils ont été stoppés en raison des divergences entre Milvet et la partie congolaise. Pourtant, le projet prévoyait la construction d’un aréna multifonctionnel de 20 000 places assises, d’un centre d’exposition, d’un parc d’attractions, d’un centre commercial, ainsi que d’un hôtel.
Malgré ces difficutés, les travaux de réhabilitation de la Fikin sont un véritable enjeu pour l’attractivité de la ville de Kinshasa. Ce sera un nouveau lieu de rendez-vous pour les habitants et les touristes. Nous espérons que les parties prenantes vont rapidement trouver un terrain d’entente pour continuer ce projet qui peut susciter des opportunités d’emplois pour les jeunes et contribuer au développement économique du pays.