Titre : Assurer la sécurité des candidats à la présidentielle en RDC : une demande urgente
Introduction :
Dans un contexte politique marqué par une insécurité grandissante, des personnalités politiques en République démocratique du Congo (RDC) appellent à garantir un dispositif de sécurité adéquat pour assurer la protection des candidats à la présidentielle. Face à une vague d’attaques et d’actes d’intolérance politique, Augustin Matata et Moïse Katumbi ont vivement condamné l’attaque contre le cortège de Delly Sesanga, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2023. Dans un communiqué, ils ont exprimé leur préoccupation quant à la sécurité des candidats et ont appelé la MONUSCO, la Mission des Nations Unies en RDC, à intervenir pour assurer la protection nécessaire.
Des actes de violence inacceptables :
Dans le communiqué conjoint, Augustin Matata et Moïse Katumbi ont fermement condamné les actes de violence perpétrés à l’encontre du cortège de Delly Sesanga. Des projectiles ont été jetés et une atmosphère d’intolérance politique a été observée lors de cette attaque survenue à Kananga, dans la province du Kasaï-Central. Les deux personnalités politiques ont qualifié ces actes de barbarie et ont exigé l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs et les commanditaires de cette attaque, afin qu’ils soient traduits en justice et sévèrement sanctionnés.
La demande pressante de renforcer la sécurité :
Face à cette escalation de violence et de menaces pesant sur les candidats à la présidentielle de 2023, Augustin Matata et Moïse Katumbi ont exhorté la MONUSCO à mettre en place un dispositif de sécurité approprié pour assurer la protection des candidats et de leurs proches entourages. Ils ont rappelé le rôle essentiel de la MONUSCO en tant que représentation de la communauté internationale en RDC, et ont insisté sur la nécessité d’une intervention rapide pour garantir la sécurité des personnalités politiques engagées dans la campagne électorale.
Une situation préoccupante pour la démocratie :
Ces attaques contre les candidats à la présidentielle soulèvent de sérieuses préoccupations quant au respect démocratique et à la liberté d’expression en RDC. L’intolérance politique, les violences et les intimidations menacent la stabilité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système politique. Il est essentiel de mettre un terme à cette spirale de violence pour préserver l’intégrité des élections et garantir la participation démocratique de tous les acteurs politiques.
Conclusion :
La demande des opposants politiques, Augustin Matata et Moïse Katumbi, pour renforcer la sécurité des candidats à la présidentielle en RDC est un appel urgent à agir face à la montée de l’insécurité politique. Il est impératif que la MONUSCO réponde à cette demande et prenne les mesures nécessaires pour protéger les candidats et prévenir toute forme de violence ou d’intimidation. La sécurité des acteurs politiques est un élément essentiel pour garantir des élections libres, transparentes et démocratiques en République démocratique du Congo.