Mais cependant, il est important de souligner que l’absence de Louise Mushikiwabo à Kinshasa pour les Jeux de la Francophonie n’est pas surprenante étant donné les tensions politiques entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. En effet, le conflit qui oppose les deux pays depuis de nombreuses années a conduit à une détérioration des relations diplomatiques.
La RDC accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, qui a causé de nombreux ravages dans l’est du pays. Cette situation a généré des tensions et des suspicions entre les deux gouvernements, rendant difficile la coopération dans des événements comme les Jeux de la Francophonie.
Au cours d’une conférence de presse tenue à Kinshasa, les autorités congolaises avaient annoncé la présence de Louise Mushikiwabo à la cérémonie d’ouverture des Jeux de la Francophonie. Cependant, la porte-parole de la secrétaire générale de l’OIF a démenti cette information, déclarant que Louise Mushikiwabo ne sera pas présente à Kinshasa. Elle sera représentée par l’administratrice de l’OIF, Caroline St-Hilaire.
La raison de cette absence est liée à une invitation formelle qui aurait dû être adressée à Louise Mushikiwabo par le ministère congolais des Affaires étrangères. Cependant, cette invitation n’a jamais été reçue, ce qui a conduit la secrétaire générale de l’OIF à reconsidérer son voyage. Sa priorité est que les Jeux se déroulent de manière optimale, afin de satisfaire les attentes de la jeunesse francophone.
Cette situation témoigne des difficultés auxquelles sont confrontées les organisations internationales lorsqu’il s’agit de rassembler des pays et des gouvernements ayant des différends politiques. Malgré les efforts de l’OIF pour favoriser la coopération et la francophonie, les réalités politiques peuvent parfois entraver ces initiatives.
Il est donc regrettable que les tensions entre la RDC et le Rwanda aient un impact sur la participation de Louise Mushikiwabo aux Jeux de la Francophonie. Espérons que ces différends politiques puissent être résolus afin de favoriser la coopération et l’échange entre les pays francophones.