Titre : La défense des droits bafouée : l’affaire du commissaire Nico Kabunda Ntambi et du député national Chérubin Okende
Introduction :
La défense des droits est un pilier fondamental de tout système judiciaire équitable. Malheureusement, il arrive parfois que ces droits soient bafoués, mettant en péril la justice et l’équité dans les affaires légales. C’est précisément ce qui est dénoncé par Me Jules Bongombe, Bertin Ntumba et Timothée Mukeng, avocats en charge de la défense du commissaire Nico Kabunda Ntambi et de Papy Ngaka, respectivement garde du corps et chauffeur du député national Chérubin Okende. Dans cet article, nous nous pencherons sur la situation alarmante de la violation de leurs droits de la défense et ses conséquences.
Le droit à la défense ignoré :
Me Jules Bongombe, avocat de renom, souligne avec indignation la violation flagrante des droits de la défense dans l’affaire de ses clients. En effet, les avocats affirment ne pas avoir eu accès à leurs clients depuis leur arrestation, et ce malgré leurs nombreuses demandes. Selon la Constitution congolaise, toute personne arrêtée doit bénéficier d’une assistance légale et avoir un accès régulier à ses avocats. Or, dans cette affaire, ces droits fondamentaux semblent être ignorés, ce qui soulève de sérieuses inquiétudes quant à la validité des preuves et des procédures judiciaires.
Des interrogations sur la détention de leurs clients :
En plus de l’absence de contact avec leurs clients, les avocats s’inquiètent également des conditions de détention de Nico Kabunda Ntambi et de Papy Ngaka. Ils se demandent si ces derniers bénéficient de soins de santé adéquats, d’une alimentation appropriée et d’un logement décent. Ces interrogations légitimes soulèvent une fois de plus des doutes sur la transparence et la crédibilité des procès-verbaux d’audition et des preuves recueillies.
Des démarches inutiles :
Les avocats des accusés affirment avoir adressé plusieurs correspondances au procureur général près la Cour de cassation pour dénoncer la violation de leurs droits de la défense. Malheureusement, toutes ces démarches sont restées sans réponse favorable. Il semble que la demande de ces avocats soit systématiquement rejetée par la commission en charge de l’instruction préparatoire au commissariat provincial de la police nationale de Kinshasa. Cette obstruction à l’accès à la défense jette un doute sur le respect des droits fondamentaux dans cette affaire.
Conclusion :
L’affaire du commissaire Nico Kabunda Ntambi et du député national Chérubin Okende met en évidence les graves manquements dans le respect des droits de la défense en République démocratique du Congo. Les avocats, Me Jules Bongombe en tête, dénoncent avec force cette violation flagrante, tout en exprimant leurs inquiétudes quant aux conditions de détention de leurs clients. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures rapides pour garantir un procès équitable et respectueux des droits de tous les accusés. La justice ne peut être rendue que lorsque les droits de la défense sont pleinement respectés.