Accès limité à l’aide humanitaire à Goma : une situation alarmante pour les déplacés

Accès limité à l’aide humanitaire dans les sites des déplacés à Goma : une situation alarmante

La situation humanitaire dans les sites des déplacés autour de Goma est préoccupante. Le président de la société civile de Kisigari, Gentil Karabuka, a exprimé sa frustration quant à l’accès limité à l’aide humanitaire. Dans des sites tels que Bulengo, Lushagala, Kanyaruchinya, Eloime, Munigi et Rusayo, de nombreux déplacés ont du mal à se procurer de la nourriture et d’autres formes d’assistance fournies par les ONG.

Karabuka souligne que ces personnes vivent dans des conditions insoutenables depuis plus de deux ans, souffrant de malnutrition et obligées de mendier pour survivre. Il exprime sa déception envers certaines ONG qui considèrent l’assistance comme une faveur, alors qu’il s’agit d’un droit fondamental pour les déplacés en situation de détresse.

Il en appelle au gouvernement pour ramener la paix dans ces zones et permettre aux populations de retourner chez elles. Il souligne également les conséquences dramatiques de l’absence de stabilité sur l’éducation des enfants, avec une troisième année blanche qui se profile à l’horizon.

Pendant ce temps, les combats entre miliciens locaux et rebelles du M23 continuent de sévir dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, aggravant la situation humanitaire déjà précaire.

Il est crucial que des mesures soient prises pour assurer un accès équitable à l’aide humanitaire dans ces zones. Les déplacés ont le droit de recevoir l’assistance dont ils ont besoin pour reconstruire leur vie. La communauté internationale, les ONG et les gouvernements concernés doivent travailler ensemble pour résoudre cette crise humanitaire et promouvoir la paix et la stabilité dans la région.