« Accès limité à l’aide humanitaire à Goma : l’appel urgent des déplacés à une intervention des autorités pour mettre fin à leur souffrance »

Accès limité à l’aide humanitaire dans les sites de déplacés autour de Goma : Un appel à l’intervention des autorités

Dans la région de Goma, dans le Nord-Kivu en République démocratique du Congo, la situation humanitaire demeure préoccupante pour de nombreux déplacés. En effet, selon Gentil Karabuka, président de la société civile de Kisigari, les déplacés situés dans les sites de Bulengo, Lushagala, Kanyaruchinya, Eloime, Munigi et Rusayo rencontrent des difficultés pour accéder à l’aide humanitaire.

Cette situation est alarmante car de nombreuses personnes déplacées, qui vivent dans ces camps depuis plus de deux ans, peinent à se procurer de la nourriture et d’autres formes d’assistance essentielles. Gentil Karabuka dénonce le fait que l’assistance semble être distribuée de manière insuffisante, laissant de nombreuses personnes dans la souffrance et l’insécurité alimentaire.

Le président de la société civile de Kisigari exprime également sa préoccupation quant à la perception erronée de certaines organisations humanitaires selon lesquelles l’assistance fournie aux déplacés est une faveur plutôt qu’un droit. Il souligne que les déplacés ont le droit de recevoir une aide adaptée à leur situation de détresse et qu’il est crucial que les autorités prennent leurs responsabilités pour garantir la paix et la sécurité dans la région.

En plus des difficultés d’accès à l’aide humanitaire, la région de Goma continue de faire face à des combats entre miliciens locaux et rebelles du M23, ce qui contribue à l’instabilité et à l’insécurité. Cette situation prolongée nuit à la possibilité pour les déplacés de rentrer chez eux et de reprendre une vie normale.

Gentil Karabuka appelle donc les autorités à œuvrer pour ramener la paix dans la région, permettant ainsi à la population de retrouver son autonomie et de reprendre ses activités quotidiennes. De plus, il met en avant la nécessité de prendre en compte les besoins éducatifs des enfants déplacés, soulignant l’impact négatif de l’absence prolongée de scolarité sur leur avenir.

Il est donc primordial de mettre en place des mesures concrètes pour garantir un accès suffisant à l’aide humanitaire et pour assurer la sécurité des populations déplacées. Le gouvernement et les organisations humanitaires doivent travailler ensemble afin de répondre aux besoins fondamentaux des déplacés et de créer des conditions propices à leur retour progressif dans leurs communautés d’origine.

Il est temps d’agir et de mettre en œuvre des solutions durables pour mettre fin à la souffrance des déplacés de Goma et leur offrir un avenir meilleur.