Les conditions carcérales des locataires de la prison centrale Kakwangura, en particulier des femmes détenues, ont été au cœur des discussions lors d’une rencontre entre le maire de Butembo et le coordinateur national de l’ONG « Colibri RDC ». Cette réunion, qui a eu lieu le vendredi 28 juillet 2023, visait à trouver des solutions à cette problématique, ainsi qu’à celle des fosses septiques au sein de l’établissement pénitentiaire.
Selon le coordinateur de l’ONG, Richard Ndekenyenge, une correspondance a déjà été envoyée au maire concernant le problème des fosses septiques, mais n’a pas encore reçu de suite. C’est donc dans le but de discuter de cette question en personne que la rencontre a eu lieu. L’ONG a vidé une partie des fosses septiques, mais certaines n’ont pas encore été traitées, d’où la nécessité d’une intervention de la mairie.
L’autre préoccupation abordée lors de la réunion concerne les cellules des femmes détenues, qui nécessitent une réhabilitation. Selon Richard Ndekenyenge, les conditions dans lesquelles ces femmes sont gardées sont indignes. L’ONG « Colibri RDC » envisage de participer à la réfection des cellules, mais sollicite également la contribution de l’autorité étatique dans cette démarche, soulignant que la responsabilité des prisons relève du ministère de la Justice.
La question des conditions carcérales, et en particulier celles des femmes détenues, est un enjeu important en RDC. Les prisons sont souvent surpeuplées et les infrastructures vétustes. Cette situation entraîne des violations des droits de l’homme, des traitements inhumains et dégradants, ainsi qu’une propagation rapide des maladies.
Il est essentiel que les autorités prennent des mesures concrètes pour améliorer les conditions de détention et garantir le respect des droits fondamentaux des prisonniers. Les ONG jouent un rôle crucial dans cette lutte, mais elles ont besoin du soutien de l’autorité étatique pour mener à bien leurs actions.
La rencontre entre le maire de Butembo et le coordinateur de « Colibri RDC » est donc une étape positive dans cette direction. Espérons que des solutions concrètes seront trouvées pour améliorer les conditions carcérales des locataires de la prison centrale Kakwangura, en particulier des femmes détenues. La réhabilitation des cellules est une première étape importante, mais il est également nécessaire de repenser le système pénitentiaire dans son ensemble afin de garantir le respect des droits de l’homme et la réhabilitation des prisonniers.