Les jeux de la Francophonie 2023 en République démocratique du Congo ont fait couler beaucoup d’encre, notamment en ce qui concerne les infrastructures nécessaires à leur organisation. Avec un investissement de pas moins de 67 millions d’euros de la part de l’État congolais, il est primordial de s’assurer d’une gestion optimale de ces infrastructures, même après la fin des jeux.
C’est dans cette optique que le Président Félix Tshisekedi a instruit le gouvernement, lors de la réunion du Conseil des ministres, de mettre en place une politique de maintenance et d’entretien des sites des jeux. Il a demandé aux ministres concernés de prendre des mesures stratégiques et organisationnelles pour assurer une meilleure gestion et utilisation de ces infrastructures.
Au-delà de la gestion, il est également important de valoriser ces sites et de sensibiliser les usagers potentiels à une utilisation responsable et citoyenne. Pour ce faire, des stratégies opérationnelles et attractives doivent être mises en œuvre, afin d’attirer des agences et des groupes désireux de fréquenter ces lieux.
Les ministres des infrastructures et des travaux publics, de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, ainsi que des Sports et Loisirs sont concernés par cette initiative. Ils devront travailler ensemble pour assurer la pérennité et la valorisation de ces infrastructures, afin qu’elles deviennent un véritable héritage des jeux.
Cela démontre la volonté du gouvernement congolais de ne pas seulement se concentrer sur l’organisation des jeux, mais aussi sur l’après-événement. Il est essentiel de mettre en place des mesures de maintenance et d’entretien pour assurer la durabilité de ces infrastructures, ainsi que leur utilisation optimale pour le bénéfice de la population.
En conclusion, la décision du Président Félix Tshisekedi de mettre en place une politique de maintenance et d’entretien des sites des jeux de la Francophonie 2023 est une étape importante pour assurer la pérennité de ces infrastructures. Cela permettra non seulement de préserver l’héritage des jeux, mais aussi d’en faire bénéficier la population congolaise à long terme.