« Crise interne à l’UNC : Démissions en cascade mettent en péril les chances électorales en RDC »

Démissions en cascade au sein de l’UNC : un signe de tensions internes croissantes avant les élections en RDC

À quelques mois des élections en République démocratique du Congo, le parti politique Union pour la Nation Congolaise (UNC) fait face à une série de démissions de ses cadres et communicateurs. Les raisons évoquées sont diverses, mais elles témoignent toutes d’une certaine insatisfaction vis-à-vis de la gestion interne du parti, notamment de la part du secrétaire général.

Dans une lettre de démission adressée au président national de l’UNC, le pasteur Claude Mugisho, candidat député provincial et cadre du parti, exprime son inquiétude quant à l’organisation des élections au sein de l’UNC. Selon lui, cette organisation ne laisse pas présager d’un bon résultat électoral en décembre 2023. Il appelle ainsi à retirer le mandat du secrétaire général et à le confier à une personnalité capable de rassembler toutes les forces du parti.

Le professeur Adrien Birindwa Bishikuabo, candidat député provincial et vice-président de la jeunesse congolaise affiliée à l’UNC, fait également part de sa démission. Il dénonce une gestion chaotique au sein du parti, marquée par l’incompétence du secrétaire général et des conflits internes. Ces éléments vont à l’encontre de la vision de diriger le pays en 2028, ce qui le pousse à quitter l’UNC avec sa famille.

Maître Claude Bisimwa, communicateur du Mouvement National des Kamerhistes, souligne quant à lui le désordre dans la sélection des candidats comme motif de sa démission. Il critique le chiffre imaginaire de 150 députés avancé par le secrétaire général, affirmant que le climat actuel ne permettrait même pas d’atteindre les 30 députés.

Enfin, Maître Sadam Mashonga, cadre congressiste et candidat député provincial, présente sa démission en appelant à l’égalité de traitement des cadres au sein de l’UNC et à la lutte contre la corruption qui affecte la gestion du parti.

Ces démissions en cascade au sein de l’UNC témoignent de tensions internes croissantes et soulèvent des interrogations sur la capacité du parti à faire face aux prochaines élections. Elles soulignent également l’importance de la gestion interne et de l’unité au sein des partis politiques pour assurer le succès électoral.

Il reste à voir comment ces démissions impacteront l’UNC et si d’autres cadres suivront le mouvement. Une chose est sûre, ces événements soulignent l’importance d’une réflexion approfondie sur la gestion et l’organisation des partis politiques, en particulier en période électorale.