Le conflit foncier entre la province de la Lomami et celle du Lualaba continue de faire des remous depuis déjà trois mois. Selon les informations sur place, des tensions persistent entre les habitants des localités de Muana Muzanga, Kombo et Kapaku II, situées dans le territoire de Luilu (Lomami), et ceux du groupement Chiying, dans le territoire de Kapanga (Lualaba). Des accusations de pillage de produits agricoles et d’incendies de maisons ont été portées contre les habitants du groupement Chiying, générant ainsi un climat de méfiance et de tensions.
Fidao Binen A Binen, le grand chef de la chefferie de Mulundu, dans le territoire de Lului (Lomami), souligne les dégâts causés par ces actes de violence et déplore les menaces de déguerpissement subies par les habitants des localités concernées.
Le caucus des députés provinciaux de la Lomami affirme que les habitants de Muana Muzanga, Kombo et Kapaku II ont été enrôlés pour défendre les intérêts de leur province. Ce conflit foncier a déjà atteint les plus hautes instances politiques, avec le dossier se trouvant actuellement entre les mains du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur.
Malheureusement, les tentatives pour contacter l’administrateur du territoire de Kapanga sont restées vaines, rendant difficile une résolution rapide de ce conflit foncier.
Il est essentiel de souligner que ce genre de conflit foncier est malheureusement courant en RDC, où les litiges relatifs aux terres sont fréquents et souvent source de tensions et de violence. Des mesures doivent être prises pour promouvoir un dialogue inclusif et pacifique entre les parties concernées, dans le but de trouver des solutions durables et justes pour tous.
Il est important de suivre l’évolution de ce conflit foncier, car il témoigne des défis auxquels la RDC est confrontée en matière de gestion des ressources naturelles et de résolution des conflits territoriaux. La stabilité et la paix dans les provinces sont essentielles pour favoriser un développement économique et social harmonieux.