Titre : La famille d’un ex-ministre congolais exige la vérité sur son assassinat
Introduction :
La famille de Chérubin Okende, ancien ministre des Transports, est déterminée à connaître toute la vérité entourant l’assassinat de leur fils. Ils refusent une autopsie précipitée et demandent la présence d’experts indépendants dans le cadre de l’enquête. Cette affaire complexe ouvre la voie à des révélations judiciaires délicates impliquant la justice congolaise, la MONUSCO et les pays partenaires de l’Afrique et du monde.
Le refus de l’autopsie précipitée :
La famille Okende s’oppose fermement à la tenue d’une autopsie sans la présence d’experts de la MONUSCO et de médecins légistes indépendants. Ils rappellent que le gouvernement avait promis une enquête indépendante avec la participation d’experts étrangers. La précipitation de la justice dans ce processus a provoqué l’indignation de la famille et de ses avocats.
La demande de transparence et d’équité dans l’enquête :
Le collectif d’avocats de la famille Okende a saisi le procureur de la République pour exprimer ses attentes quant à un procès équitable et à la vérité sur les circonstances du décès de Chérubin Okende. Les avocats protestent contre la violation du secret de l’instruction et les déclarations faites par le procureur général près la Cour de cassation. La famille demande des éclaircissements sur la composition de la commission d’enquête, l’étendue de ses pouvoirs, les responsabilités et la date probable de l’autopsie.
La préservation de la présomption d’innocence :
La famille Okende insiste sur le respect de la présomption d’innocence et du caractère inquisitorial de l’instruction. Ils contestent les conférences de presse du procureur général près la Cour de cassation qui, selon eux, ne résistent pas à une critique objective et semblent influencer l’opinion publique avant même la conclusion de l’enquête. La famille demande que l’enquête soit menée de manière transparente et impartiale.
Conclusion :
La famille d’un ancien ministre congolais, Chérubin Okende, exige la vérité sur son assassinat. Ils refusent une autopsie précipitée et demandent la présence d’experts indépendants. En exprimant leur mécontentement face aux déclarations du procureur général, ils soulignent l’importance de respecter la présomption d’innocence et de mener une enquête transparente. Cette affaire met en lumière la nécessité de garantir l’équité et la justice dans les enquêtes criminelles.