La République démocratique du Congo se prépare à des élections générales en décembre 2023. Malgré cela, le climat politique est pour le moins tendu, comme en témoignent les récentes manifestations organisées par une partie de l’opposition.
Le mouvement, constitué notamment d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, ECiDé de Martin Fayulu, LGD de Matata Ponyo et Envol de Delly Sesanga, dénonce un processus électoral chaotique qui pourrait favoriser la réélection du président actuel, Tshisekedi.
Le rassemblement pacifique organisé par le mouvement a été réprimé par la police, suscitant de vives réactions sur les réseaux sociaux. En réponse, l’ancien coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis Ababa, Claude Ibalanky, a proposé de limiter l’accès aux réseaux sociaux pour des raisons de sécurité nationale.
Cette proposition n’est pas nouvelle en République démocratique du Congo, où l’accès à internet a déjà été coupé par le gouvernement à plusieurs reprises.
Il est donc important de rester vigilant sur l’évolution de la situation politique congolaise et sur les éventuelles restrictions à venir concernant l’accès aux réseaux sociaux. Ces derniers jouent un rôle de plus en plus important dans la diffusion d’informations et dans la mobilisation des citoyens, en particulier dans les pays où la presse est souvent muselée.
Il est ainsi crucial de protéger la liberté d’expression et de veiller à ce que les citoyens puissent bénéficier d’un accès libre et ouvert à l’information.