« Sommet Extraordinaire des chefs d’Etat de l’EAC : Des décisions radicales pour le retour de la paix en RDC ! »

Le Sommet Extraordinaire des chefs d’Etats de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) vient de se terminer au Burundi avec des décisions radicales prises à huis clos. Les décisions optimisent les efforts de collaboration entre ses Etats pour favoriser le retour de la paix en République Démocratique du Congo (RDC).

Dans une déclaration, Mbusa Nyamwisi, représentant le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi au Burundi, a catégoriquement rejeté la proposition rwandaise de voir le Mouvement du 23 mars (M23) intégrer l’équipe de vérification du futur site du pré-cantonnement de ses éléments à Rumangabo.

Toutefois, l’EAC a fortement remercié la facilitation du président Tshisekedi pour le déploiement de la force régionale, ainsi que le plein respect du cessez-le-feu par les troupes régulières de la RDC.

Le Sommet a pris acte de la fin du mandat des forces régionales pour le 8 septembre 2023 mais a souligné l’importance d’une évaluation à mi-mandat, le 15 juin 2023, afin de juger de son opportunité.

Le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’EAC recommande également une collaboration étroite entre la force régionale et la MONUSCO pour faciliter le pré-cantonnement des troupes du M23. La partie Rdcongolaise sous la direction du Ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi a été accompagnée du Haut Représentant du président Tshisekedi, le prof Serge Tshibangu, le vice- ministre de la Défense, Samy Adubango Awotho, l’ambassadeur de la RDC au Burundi, Willy Mulamba, le Chef d’Etat-Major adjoint des FARDC, le Gl Ychaligonza Nduru Jacques et des experts.

Les décisions prises au sommet ont pour objectif de souligner l’importance de la collaboration entre les Etats membres de l’EAC pour favoriser la paix durable en RDC.