« Sommet extraordinaire de l’EAC à Bujumbura : Les leaders de l’est de l’Afrique unis pour la stabilité de la région »

Le 21e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’EAC s’est tenu à Bujumbura (Burundi), où les dirigeants se sont engagés à coopérer pour la paix et le développement de la région est-africaine. Au centre de cette rencontre, les problématiques de sécurité et de déstabilisation régionale, notamment autour de la question des groupes armés qui sévissent dans la région de l’est de la RD Congo.

Les leaders de l’EAC ont ainsi décidé de mettre fin aux mandats de la Force régionale de maintien de la paix, mais la RDC a exigé une évaluation de la présence de cette force, prévue pour le 15 juin prochain. Par ailleurs, la République démocratique du Congo a refusé que le Mouvement du 23 mars (M23) intègre l’équipe de vérification du futur lieu du pré-cantonnement de ses éléments.

Dans ce sommet extraordinaire, plusieurs décisions ont été prises, notamment la nomination de secrétaires généraux adjoints et de membres de la Cour de justice. L’ambassadeur de la RDC au Burundi, Willly Mulamba, accompagnait le Minétat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, à cette rencontre.

Le sommet s’est conclu sur une note positive, avec l’annonce d’une prochaine rencontre en Ouganda sur demande du Kenya. La RDC pour sa part, a salué la facilitation du déploiement de la Force régionale, mais surtout pour l’observation du cessez-le-feu par les troupes régulières de la RDC. Le pays espère ainsi combiner ses efforts pour le rétablissement de la paix durable en RDC.

Les décisions prises lors de ce sommet extraordinaire laissent penser que les pays membres de l’EAC sont déterminés à travailler ensemble pour la stabilité de la région est-africaine. Toutefois, l’enjeu sécuritaire reste encore un véritable défi pour ces dirigeants qui cherchent à instaurer la paix dans la région.