La situation dans la région Est de la République Démocratique du Congo (RDC) continue d’alimenter l’actualité. Suite au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Est-Africaine (EAC), il a été décidé que seuls les facilitateurs, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO) et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) seraient habilités à inspecter le site de cantonnement des éléments du M23.
Le représentant du chef de l’Etat Félix Tshisekedi, Mbusa Nyamwisi, a également exprimé un refus catégorique à l’intégration du M23 dans l’équipe de vérification du futur site de pré-cantonnement de ses éléments à Rumangabo, dans le territoire de Rutshuru, au nord de Goma. La demande émanait du Rwanda, mais cette dernière a été rejetée par les autres pays de l’EAC.
Le sommet a également adopté les rapports issus de la réunion des chefs d’Etat-major et celui du 49ème Sommet extraordinaire du Conseil des ministres de l’EAC. Le Kenya conserve le commandement de la Force régionale, qui devrait se déployer dans les zones prévues dans l’accord de siège (Sofa).
Le prochain sommet de l’EAC se tiendra en Ouganda sur demande du Kenya.
La situation en RDC reste donc à surveiller de près, et les efforts se poursuivent pour rétablir une paix durable dans la région.