L’arrestation de Salomon Kalonda, cadre du parti politique Ensemble pour la République, a déclenché une vague de condamnations des mouvements citoyens, notamment la LUCHA (Lutte pour le changement). Selon Bienvenu Matumo, membre de la LUCHA interrogé par Actu30 CD le 31 mai 2023, la répression musclée des manifestations de l’opposition et des militants par les forces de l’ordre est une atteinte grave à la démocratie en République démocratique du Congo. La LUCHA exige l’ouverture d’une enquête pour identifier les personnes qui orchestrent les arrestations des opposants congolais. Mais pourquoi les opposants sont-ils réprimés aussi sévèrement pendant que les proches du pouvoir sont épargnés ?
Cependant, la question de la démocratie ne doit pas occulter les autres problèmes auxquels fait face la RDC. La tension sécuritaire persiste dans l’Est, où les groupes armés continuent de semer la terreur. L’insécurité ne se limite pas seulement à la partie Est du pays, elle s’étend également dans certaines zones de Kinshasa, la capitale. Les grèves se multiplient et impactent sérieusement l’économie, particulièrement celle des provinces éloignées, comme l’ex-province Orientale. En outre, le pays enregistre une forte augmentation de la criminalité sous toutes ses formes.
Face à ces problèmes récurrents, des initiatives émergent pour offrir des solutions concrètes. Dans la province de Lituri, le gouvernement a inauguré des Zones Économiques Spéciales (ZES) pour pacifier la région. On note également des projets innovants portés par des jeunes entrepreneurs congolais, comme c’est le cas avec la Fondation le Parrain.
Dans tous les cas, la situation en République démocratique du Congo est complexe et nécessite une attention particulière si l’on veut espérer une amélioration significative. Le pays a besoin de mesures drastiques pour répondre aux attentes de la population, tout en faisant face aux défis politiques, économiques et sécuritaires.